Le matériel | La
gouache | Le
petit matériel | Les
instruments | La
finition | Les
supports | 5 bidons de gouache : noir, blanc, jaune
primaire, rouge magenta, bleu cyan (± 2
€ le litre). La gouache "bon marché" est suffisante mais
choisir de
préférence des bidons munis d'un bec verseur.
| - Palettes en plastique ou polystyrène extrudé
(barquettes de supermarché). - Petits gobelets en plastique
(pot de yaourts). - Chiffons en cotons (vieux torchons). | - Brosses plates n°4, 6, 8, et 10 (2,50 € à 3,50 €
les 10 brosses). - Pinceaux n°6, 8, 10, 12 (4 € à 6 € les 10
pinceaux) - Rouleaux en mousse 2 cm ou 4 cm de large (6 € le
sachet de 10 rouleaux) - Brosses à pochoir n°6 (7,50 € le
sachet de 10) - Eponges, coton-tige... | - Vernis colle pour donner un aspect brillant à la
peinture (9 € le bidon de 1 l). - Pinceaux à colle (2,5 € les
10 pinceaux) ou vieilles brosses plates. | Feuilles
blanches ou de couleur 160g ou 180 g (papier épais de préférence pour
éviter que les production "gondolent" en séchant) à l'horizontale ou à
la verticale (aimants sur tableau). Les formats les plus
"classiques : 25 x 32 cm ou 50 x 65 cm. |
Organisation
de la palette | Travail
sur les couleurs primaires et secondaires | Travail
sur les dégradés, les camaïeux, les
gris | Et
le noir ? | Pour
un travail sur les couleurs
primaires et secondaires : placer les gouaches primaires en triangle
dans la palette.
 Cette
organisation permet de mélanger les couleurs deux par deux sans
souiller les couleurs primaires.
| Pour
un travail sur les
dégradés, les camaïeux, les
gris, disposer les deux couleurs à mélanger à l'opposé
dans la palette.
Les mélanges des deux couleurs de fait au centre de la palette.
| Sauf
pour un travail sur le gris ou sur les oppositions noir et blanc,
éviter
de mettre le noir dans les palettes. En plaçant du noir dans
la palette, le résultat est souvent décevant : la production
est grisée car les pinceaux sont souvent mal rincés entre l'utilisation
de différentes couleurs, Par conséquent, il est
préférable de donner le
noir, si besoin est, à la fin du travail
et de le distribuer dans
de petit pots en plastique à part de la palette. |
Des petits
trucs pratiques | Pinceau
ou brosses ? | Dilution
de la gouache | Séchage
des productions | Nettoyage
des outils | Les
brosses
sont les plus utilisées : elles sont plus maniables
et donc plus précises. Les pinceaux sont
difficiles à utiliser : la "pointe" doit être impeccable pour
obtenir un beau tracé, la quantité de gouache sur le pinceau bien
dosée, et la tenue de l'outil maîtrisée. | La
gouache est utilisée non
diluée dans toute les productions sauf rares
exceptions. L'eau ne sert qu'à rincer le pinceau ou la brosse
entre
deux couleurs et le chiffon à sécher ceux-ci. | Eviter de placer les productions sur un chauffage
: elles gondolent. Laisser les peintures sécher à plat au sol
à l'air libre. | Les
palettes ne
sont pas rincées, elles sont mises à sécher. La gouache
sèche se décolle facilement en cas de surplus. La séance
suivante, on replace de la gouache en respectant la
disposition
précédente pour toujours avoir des couleurs "pures".
|
Consignes
pour la réalisation | Comment
procéder pour réaliser une peinture ? | Les
mélanges de couleur, Attention ! | Commencer
par les couleurs "claires" : le blanc, le jaune, le
orange, le rouge, le vert, le violet, le bleu, le noir.
Pourquoi ? Essayer
l'inverse : en commençant par le bleu, et en disposant du jaune ensuite
: le jaune est plus ou moins vert (pinceau mal rincé !),
les traits tracés près du bleu sont souillés et au final les couleurs
claires sont toutes plus ou moins teintées par leurs voisines quand ça
ne finit pas par une "bouillasse" marron... | Procéder
toujours en ajoutant la
couleur "foncée" dans la couleur "claire" (un
tout petit peu de bleu dans du jaune pour obtenir du vert). Une
minuscule goutte de couleur foncée suffit pour obtenir une nouvelle
couleur. En faisant le contraire, il sera nécessaire d'ajouter une
énorme quantité de couleur "claire" pour obtenir la couleur souhaitée
mais le bidon de gouache a ses limites.... |
|